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 Efficacité[edit]

Tous les antidépresseurs présentent la même efficacité clinique[1] · [2] · [3]. Cette efficacité est régulièrement remise en cause parce que de nombreuses études négatives (c'est-à-dire ne prouvant pas l'efficacité de ces médicaments) ne sont pas publiées ce qui fausserait leur évaluationCite error: Invalid <ref> tag; refs with no name must have content; see the help page (). . De plus, la différence d'efficacité entre les antidépresseurs et un placebo est très faible. Ainsi, environ 50 % des patients inclus dans les études cliniques sur les antidépresseurs connaissent une amélioration de leur score de dépression mesuré à partir de l'échelle de Hamilton contre 40 % chez les patients ayant reçu un placebo[4] · [5]. Un médicament un peu sédatif peut apparaître comme un traitement de la dépression si l'échelle d'évaluation comporte des questions relatives à l'anxiété ou la qualité du sommeil[4]. La différence d'efficacité entre les antidépresseurs et le placebo augmenterait avec le degré de sévérité de la dépression, mais cette différence demeure faible, même pour les dépressions sévères[6].

De nombreuses études visent à comparer les antidépresseurs entre eux. Ainsi, une étude vise à comparer douze antidépresseurs de seconde génération entre eux dans le traitement de la dépression majeure en excluant les tricycliques[7]. Elle a montré qu'il n'y avait aucune différence statistique significative d'efficacité entre le [[1]], le [[2]] et le [[3]] et les 7 autres antidépresseurs, à l'exception de la [[4]], qui est significativement moins efficace que les 10 autres molécules étudiées. En d'autres termes, le citalopram est aussi efficace que le minalcipram, le bupropion, la sertraline, l'escitalopram, la fluoxétine, la venlafaxine… mais plus efficace que la réboxetine. Même raisonnement pour le minalcipran et le bupropion (fig3. Template:P.752). Leur estimation indique que l'escitalopram, la mirtazapine et la venlafaxine sont plus efficaces que la duxolépine, la fluoxétine, la fluvoxamine, la paroxétine et la réboxetine (fig3. Template:P.752). Elle indique également que la sertraline est plus efficace que la fluoxétine, la paroxétine et la réboxetine. Enfin, leur estimation révèle que la duloxétine et la paroxétine sont moins bien tolérées que l'escitalopram et la sertraline. Par ailleurs, les auteurs de cette étude ont bénéficié du soutien financier de nombreux laboratoires. Il convient donc d'interpréter leurs conclusions avec beaucoup de précautions d'autant qu'ils n'ont pas introduit les antidépresseurs tricycliques dans leur analyse : ils sont beaucoup moins coûteux et donc moins rentables(Template:P.754)[7], mais moins bien tolérés. L'efficacité des antidépresseurs n'intervient que sous 4 semaines de traitement.

D'après les recommandations de l'AFSSAPS[1] (Template:P.7), après 8 semaines de traitement bien conduit un tiers des patients déprimés traités par antidépresseurs ont une réponse complète au traitement avec rémission des symptômes, un tiers ont une réponse partielle ou insuffisante au traitement et un tiers ne répond pas au traitement. Le délai nécessaire à l’obtention d’une réponse thérapeutique complète est de 6 à 8 semaines. Par conséquent, à l’exception des cas où les patients s’aggravent, l'AFSSAPS recommande de ne pas interrompre un traitement antidépresseur en l’absence d’amélioration avant 4 semaines de traitement à posologie efficace.

L'AFSSAPS recommande également d'associer des consultations en début de traitement, par exemple : au moins une fois la première semaine, une fois la deuxième semaine, , au moins une fois après 4 semaines et une fois après 8 semaines. L'organisation recommande également d'évaluer régulièrement la tolérance et plus particulièrement en début de traitement, tant pour les effets indésirables somatiques que psychiques. Dans les troubles dépressifs majeurs unipolaires[1], l'AFSSAPS recommande une durée de traitement variant de 16 à 20 semaines après la rémission symptomatique.

Efficacité

Tous les antidépresseurs présentent la même efficacité clinique[1],[2],[3]. Cette efficacité est régulièrement remise en cause parce que de nombreuses études négatives (c'est-à-dire ne prouvant pas l'efficacité de ces médicaments) ne sont pas publiées ce qui fausserait leur évaluation[14]. De plus, la différence d'efficacité entre les antidépresseurs et un placebo est très faible. Ainsi, environ 50 % des patients inclus dans les études cliniques sur les antidépresseurs connaissent une amélioration de leur score de dépression mesuré à partir de l'échelle de Hamilton contre 40 % chez les patients ayant reçu un placebo[15],[6]. Un médicament un peu sédatif peut apparaître comme un traitement de la dépression si l'échelle d'évaluation comporte des questions relatives à l'anxiété ou la qualité du sommeil[15]. La différence d'efficacité entre les antidépresseurs et le placebo augmenterait avec le degré de sévérité de la dépression, mais cette différence demeure faible, même pour les dépressions sévères[7].


De nombreuses études visent à comparer les antidépresseurs entre eux. Ainsi, une étude vise à comparer douze antidépresseurs de seconde génération entre eux dans le traitement de la dépression majeure en excluant les tricycliques[8].

Elle a montré qu'il n'y avait aucune différence statistique significative d'efficacité entre le citalopram, le minalcipran et le bupropion et les 7 autres antidépresseurs, à l'exception de la réboxétine, qui est significativement moins efficace que les 10 autres molécules étudiées. En d'autres termes, le citalopram est aussi efficace que le minalcipram, le bupropion, la sertraline, l'escitalopram, la fluoxétine, la venlafaxine… mais plus efficace que la réboxetine. Même raisonnement pour le minalcipran et le bupropion (fig3. p. 752). Leur estimation indique que l'escitalopram, la mirtazapine et la venlafaxine sont plus efficaces que la duxolépine, la fluoxétine, la fluvoxamine, la paroxétine et la réboxetine (fig3. p. 752). Elle indique également que la sertraline est plus efficace que la fluoxétine, la paroxétine et la réboxetine. Enfin, leur estimation révèle que la duloxétine et la paroxétine sont moins bien tolérées que l'escitalopram et la sertraline. Par ailleurs, les auteurs de cette étude ont bénéficié du soutien financier de nombreux laboratoires. Il convient donc d'interpréter leurs conclusions avec beaucoup de précautions d'autant qu'ils n'ont pas introduit les antidépresseurs tricycliques dans leur analyse : ils sont beaucoup moins coûteux et donc moins rentables(p. 754)[18], mais moins bien tolérés. L'efficacité des antidépresseurs n'intervient que sous 4 semaines de traitement.


D'après les recommandations de l'AFSSAPS[3] (p. 7), après 8 semaines de traitement bien conduit un tiers des patients déprimés traités par antidépresseurs ont une réponse complète au traitement avec rémission des symptômes, un tiers ont une réponse partielle ou insuffisante au traitement et un tiers ne répond pas au traitement. Le délai nécessaire à l’obtention d’une réponse thérapeutique complète est de 6 à 8 semaines. Par conséquent, à l’exception des cas où les patients s’aggravent, l'AFSSAPS recommande de ne pas interrompre un traitement antidépresseur en l’absence d’amélioration avant 4 semaines de traitement à posologie efficace.


L'AFSSAPS recommande également d'associer des consultations en début de traitement, par exemple : au moins une fois la première semaine, une fois la deuxième semaine, , au moins une fois après 4 semaines et une fois après 8 semaines. L'organisation recommande également d'évaluer régulièrement la tolérance et plus particulièrement en début de traitement, tant pour les effets indésirables

somatiques que psychiques. 

Dans les troubles dépressifs majeurs unipolaires[3], l'AFSSAPS recommande une durée de traitement variant de 16 à 20 semaines après la rémission symptomatique.


  1. ^ a b c AFSSAPS « Bon usage des médicaments antidépresseurs dans le traitement des troubles dépressifs et des troubles anxieux de l’adulte » octobre 2006.
  2. ^ (ინგლისური) Simon, G.E. « Evidence review: efficacy and effectiveness of antidepressant treatment in primary care » General Hospital Psychiatry 2002;24(4):213-24.
  3. ^ Zarifian, Mission générale concernant la prescription et l'utilisation des médicaments psychotropes en France. 1996. Template:P..
  4. ^ a b Cite error: Invalid <ref> tag; no text was provided for refs named Healy2; see Help:Cite errors/Cite error references no text ().
  5. ^ (ინგლისური) FreemantleN., Mason J., Phillips T. Template:Et al. « Predictive value of pharmacological activity for the relative efficacy of antidepressants drugs. Meta-regression Analysis » Br J Psychiatry 2000;177:292-302
  6. ^ (ინგლისური) Kirsch I, Deacon BJ, Huedo-Medina TB, Scoboria A, Moore TJ Template:Et al. « Initial Severity and Antidepressant Benefits: A Meta-Analysis of Data Submitted to the Food and Drug Administration » PLoS Med 2008;5(2):e45 doi:10.1371/journal.pmed.0050045
  7. ^ a b Template:Article